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Le service culturel de l’IUFM-Université de Cergy propose un concert rencontre avec Louis Sclavis, François Merville, Paul Brousseau, ce mardi 31 mars 2009, de 13h30 à 14h30, au Théâtre de Saint-Quentin-en Yvelines.
Un concert rencontre est le moment privilégié pour découvrir et comprendre le travail d’un musicien qui interprète et commente en direct des morceaux choisis.
Le jazz selon Louis Sclavis est une histoire de rencontre. Entre des musiciens, des sonorités, des cultures et des hommes.
Depuis presque vingt ans, ce clarinettiste de génie, saxophoniste et compositeur, vagabonde à travers les champs musicaux, déjouant les chemins balisés du répertoire pour aller butiner ses couleurs ici et là et composer une palette de sons aux teintes éclatantes.
Pour les concert-rencontres, donnés en trio avec Paul Brousseau et François Merville, il puise dans L’imparfait des langues, son dernier album : un bijou d’invention verbale et d’audace formelle, qui frotte jazz, influences rock, musique électro.
Louis Sclavis décline le plaisir des langues dans une syntaxe neuve, poétique et pétillante. Preuve que « l’imparfait n’empêche pas la richesse de l’échange ». « Je cherche à susciter l’imaginaire pour que chacun crée librement sa propre histoire. Ma musique ne m’appartient pas. » aime-t-il à dire.
Louis SCLAVIS, clarinettiste, saxophoniste, compositeur
Louis Sclavis est né le 2 février 1953 à Lyon. Il apprend la clarinette en 1962, d’abord dans une harmonie de quartier puis au Conservatoire de Lyon. De 1975 à 1988, il joue avec le Workshop de Lyon, le Marvelous Band et la Marmite Infernale. Parallèlement il rencontre Didier Levallet, HYPERLINK « http://www.label-bleu.com/artist.php?artist_id=45 » Michel Portal, Bernard Lubat, joue avec le Brotherhood of Breath de Chris Mac Gregor et le quartet d’ HYPERLINK « http://www.label-bleu.com/artist.php?artist_id=91 » Henri Texier. Sa carrière est lancée…
En vingt années de pérégrinations les plus diverses, Louis Sclavis est devenu la figure de proue de la clarinette jazz européenne. Pas un répertoire qui ne soit pour lui matière à création musicale : l’œuvre du Duke comme la musique contemporaine, le free comme les folklores orientaux… la danse comme le cinéma ou la photo !
François MERVILLE, batteur
François Merville est un batteur qui fait des merveilles…. ses talents d’instrumentiste, son attention en font un compagnon recherché et sollicité.
Le bagage est solide, familial aussi. Son père est batteur. François commence le piano dès l’âge de six ans tout en ayant en tête de finir derrière les tambours. Etudes classiques, plusieurs prix au CNSM, il joue un temps dans l’Intercontemporain de Pierre Boulez. Mais ses oreilles vont aussi vers le jazz.
Batteur, il découvre l’indépendance, les quatre membres en action. Et s’il passe d’un monde à l’autre sans problème, c’est le jazz qui finira par le happer.
Paul BROUSSEAU, pianiste
Né en 1976 à Poitiers, Paul Brousseau est un jeune musicien, poly-instrumentiste : piano (arrangé parfois), synthétiseurs, claviers divers, guitare, basses, percussions…
C’est un artiste autodidacte, interprète de nombreux genres musicaux et folklores imaginaires générés par le jazz et l’improvisation.
Il aime improviser sur une idée, développer une ambiance, habiller une mélodie, triturer un son, fabriquer un bruit, casser une corde, caresser un piano, il aime le reste aussi.
Paul Brousseau cherche le savant mélange qui peut être n’existe pas, entre innovation, tradition, humour pour témoigner de son regard sur le monde d’aujourd’hui.
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