GNOMON

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La démarche :

 

BÂTON n.m.-1080 ; bas lat. bastum de bastare « porter » branche ou tige de bois, grossière ou travaillée, généralement assez longue et cylindrique, que l’on peut tenir à la main et faire servir à divers usages.

 

Chacun prépare un bâton coupé à sa hauteur.

Chacun cherche un morceau de bois, une branche, un tasseau, un tuteur, un manche, une baguette, une barre, un pieu, un barreau, un mât, un totem, une lance, un sceptre, un gnomon, une perche, une houlette, une crosse.

 

BÂTIR v.tr.-XII° ; frq. bastjan « assembler » ou construire avec de l’écorce (bast)- élever sur le sol, à l’aide de matériaux assemblés (construire, édifier, ériger)

 

Les bâtons de tous assemblés créent une sculpture, structure, architecture ou installation.

 

La préparation :

 

Des maquettes sont nécessaires pour approcher la construction.

 

Chacun apporte autant de bâtonnets qu’il a de camarades plus un.

Ces bâtonnets dix fois plus petits que le bâton d’origine doivent être plastiquement voisins de celui-ci (La réduction doit être faite au niveau de la longueur et au niveau de la section.)

 

Une pince, une perceuse, de la ficelle, du fil de fer, un pistolet à colle, sont indispensables à la réalisation des maquettes à l’échelle 1/10°.

 

La décision :

 

L’exposition des maquettes et le commentaire de chacune d’entre elles par leur auteur permet au groupe constitué de choisir celle qui serait la plus pertinente pour la réaliser à l’échelle 1.

 

Variante numérique :

 

Chacun modélise son bâton en trois dimensions de façon à ce que tout le monde puisse réaliser des maquettes à l’infini  au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux bâtons.

Le nombre sera à un moment arrêté pour réaliser à l’échelle 1, avec les bâtons réels correspondants, une structure, sculpture, installation ou architecture.

 

La réalisation :

 

Chacun apporte son bâton d’origine pour l’assembler aux autres suivant la maquette choisie.

 

Variante égyptienne :

 

“il a aimé ta façon de mesurer la pyramide en plaçant seulement ton bâton à la limite de l’ombre portée par la pyramide, le rayon de soleil engendrant deux triangles, tu as montré que le rapport de la première ombre à la seconde était aussi celui de la pyramide au bâton. mais on t’a aussi accusé de ne pas aimer les rois…” Plutarque, Sept. Sap. Conv. II, 147 A.

http://www.arpeme.fr/documents/7873AB376227C678BC21.pdf

 

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