CARESSE
Ce bon vieux SX-70 n’en finit pas de nous étonner aussi bien avec les films « Polaroïd » d’origine que les pellicules « Impossible » de fabrication récente. Les nouvelles pellicules n’ont pas tous les composants chimiques qui faisaient la qualité des films d’origine. La recherche des films anciens est le sport favori de l’amateur de « Polaroïd » qui sait pourtant que la plupart sont aujourd’hui périmés. Sur ou sous exposé, flou ou partiellement révélé, un film Polaroïd ne se jette jamais. Le carré de poche du docteur Land se prête à de multiples transformations plastiques entre peinture, collage et installation. Le film Polaroïd est ici utilisé pour son emblématique cadre blanc. C’est une installation au fond de l’eau, dans les galets du gave d’Oloron, au lieu-dit Carresse, sur la commune béarnaise de Cassaber. Des galets bien disposés me permettent d’effacer le cadre blanc en partie. Ainsi j’ai pu écrire L et I avec deux films séparés et T avec deux films réunis. Soit LIT à lire au fond du gave au lieu-dit Car(r)esse avec un ou deux R comme vous l’entendez. Related PostsProjets liés |