GLOBAL(E)
Le projet de médiation culturelle de Sciences Po Saint Germain-en-laye au Centre Pompidou dans le cadre de l’exposition Global(e) Resistance Sommaire I/ Présentation des structures II/ La nature du projet et le public destinataire III/ Les modalités de travail I/Présentation des structures . Le Centre Pompidou Selon la loi de 1975 portant à la création du Centre Pompidou, l’établissement public favorise la création des œuvres de l’art et de l’esprit ; il contribue à l’enrichissement du patrimoine culturel de la nation, à l’information et à la formation du public, à la diffusion de la création artistique et à la communication sociale. Il conseille sur leur demande, notamment dans le domaine architectural, les collectivités locales ainsi que tous organismes publics ou privés intéressés. Il assure le fonctionnement et l’animation, en liaison avec les organismes publics ou privés qui lui sont associés, d’un ensemble culturel consacré à toutes les formes de la création artistique, notamment dans le domaine des arts plastiques, de la recherche acoustique et musicale, de l’esthétique industrielle, de l’art cinématographique, ainsi qu’à la lecture publique. . Sciences Po Saint Germain-en-Laye Créée en 2013, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, est le plus récent des dix instituts d’études politiques de France (Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Saint Germain-en-Laye) Les étudiants sont recrutés par le biais du concours commun du Réseau ScPo. Rassemblant aujourd’hui près de 600 élèves formés par 190 enseignants et intervenants professionnels, l’école fait le pari d’une formation exigeante, éclairée par la recherche et ouverte sur le monde. L’enseignement des grandes disciplines des sciences sociales (science politique, droit, histoire, économie), est adossé à des parcours transversaux pionniers dédiés aux arts et humanités, à la coopération internationale, ou à la culture des données. Les langues occupent une place centrale, ainsi que les stages longs en entreprise ou en institution, obligatoires dès la 4e année. Le parcours « arts et humanités » Le parcours pionnier débute avec le cours consacré aux Arts et politique en 1ère année complété par les activités culturelles du jeudi après-midi, accessibles de la 1ère à la 5e année : tout au long de l’année, les étudiants se voient proposer des visites d’expositions et des spectacles de théâtre et de danse contemporaine en soirée. Il se poursuit dans le cadre du projet collectif annuel encadré de médiation culturelle en 2e année et l’offre de séminaires d’ouverture optionnels comme Opéra et politique, Paysages, architecture et urbanisme ou encore Cultures numériques. Tout au long de leur formation à Sciences Po Saint-Germain, les étudiants ont également la possibilité de participer à des ateliers d’écriture en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature. Pour celles et ceux qui décident d’entamer une carrière professionnelle dans l’univers de la création, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye propose des 5e années originales en partenariat avec de grandes écoles du territoire (École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles) II/ La nature du projet et le public destinataire . Le projet culturel La 2e année du cursus des Sciences Po poursuit l’ambition d’apprentissage généraliste et initie un début de spécialisation. Aux enseignements fondamentaux s’ajoutent des enseignements d’orientation plus ciblés sur des métiers en particulier. La participation a un projet collectif annuel encadré est un moment fort de l’année. Les étudiant.e.s ont le choix entre les projets de recherche, de coopération et solidarité internationale, entrepreneurial, de prévention des risques, et culturel. Soit une vingtaine d’étudiants par projet. Les objectifs du projet de médiation culturelle Réfléchir à la dimension sociale et politique de l’art et du patrimoine. Rencontrer des professionnels des arts et de la culture. Mesurer la responsabilité des pouvoirs publics en termes d’action culturelle. Analyser une œuvre pour organiser sa médiation devant le public. Savoir analyser une œuvre d’art, étudier ses composantes plastiques, la situer dans l’histoire et l’histoire de l’art, l’actualiser. Porter sur les œuvres le regard des sciences politiques. Organiser sa médiation pour un large public, du profane à l’initié, de l’adulte à l’enfant, toutes langues confondues. . Les opportunités de médiations Suivant les actualités artistiques et culturelles, le projet peut avoir lieu au musée du Louvre (Les jeunes ont la parole 2015-2016, à la Villette (100% Afrique 2016-2017), au Louvre (Théâtre du pouvoir 2017-2018), au théâtre de Chaillot (Les Droits humains 2018-2019), au musée d’Orsay et au Centre Pompidou (la représentation de la femme dans les arts plastiques 2019-2020) L’exposition « Global(e) Resistance » qui a lieu ce semestre 1 2020-2021 au Centre Pompidou semble parfaitement adaptée aux étudiants de Sciences politiques L’exposition « Global(e) Resistance » dévoile pour la première fois les œuvres de plus d’une soixantaine d’artistes réunies au cours de la dernière décennie, dont une majorité issus des Suds (Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique latine), et se donne pour ambition d’examiner les stratégies contemporaines de résistance. «Global(e) Resistance» pose également des interrogations théoriques, qui vont de l’articulation de l’esthétique et du politique au rapport même du musée au politique, au sein des mondes de l’art. III/ Les modalités de travail : Le travail de préparation et de médiation a lieu en binôme ou trinôme, soit 10 groupes constitués pour dix œuvres choisies. Les étudiants réalisent des préparations écrites et mettent en place des médiations vivantes de dix à quinze minutes devant chacune des œuvres. Ces médiations ont généralement lieu devant des publics choisis par l’école et l’institution. Les médiations sont aussi restituées au cours Arts & politique du semestre 2 de la première année de Sciences Po. Pandémie oblige, les médiations en direct n’auront pas lieu cette année. Nous proposons des médiations filmées qui pourront être diffusées sur le site de(s) Sciences Po. Les étudiants inscrits et leurs choix d’œuvres dans l’exposition A/Alice Dubet, Léa Perotte, Solène Decombe : Otobong Nkanga (Le poids des cicatrices) B/Constance Maly, Margaux Guiffard : Taysir Batniji (Pères) C/Sélya Mereghetti, Salomé Zerbouhi : Bathélémy Toguo (Rédemption) D/Claire Sinnaeve, Elodie Guilcher : Liu Chuang (Achetez tout ce que vous voulez) E/Mathilde Baleyt, Salomé Heuberger : Khalil Rabah (Sans titre, tout va bien) F/Lucas Neutelings, Yasmine Haska, Claire Dosimont : Sara Ouhaddou (Tissé/non-tissé) G/Étienne Cherchour, Juliette Guiavarch : Hayoun Kwon (Village modèle) H/Diane Scribe, Julie Martinelli : Halil Altindere (Patrie) I/Anita Hinneh, Wendy Adouki : Malala Andrialavidrazana (Figures 1861,Histoire naturelle) J/Elena Vasquez, Souleym Minnaert : Pratchaya Phinthong (Qui gardera les gardes eux-mêmes) https://www.facebook.com/watch/?v=648861325991307
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